Les secrets de la Playstation 2

Only for your eyes

Ce dossier se terminera par quelque informations qui pourront être utiles à ceux qui veulent pousser plus loin l’investigation. Gardez en tête que les informations présentes dans ce dossier sont assez sensibles et qu’il vous sera difficile de trouver quoi que ce soit sur Internet. A la base ce dossier à été conçu pour tous les possesseurs des premiers modèles japonais de PS2 voulant exploiter leur console de la même façon que les PS2 plus récentes, ce qui n’était jusque là pas possible. Les informations qui vont suivre sont données à titre informatif et n’ont pas pour but de profiter aux hackers, mais plutôt aux joueurs. La PS2 arrivant en fin de vie nous estimons normal de vous faire part de tout ça. Voici donc ces quelques infos.

Le BIOS de remplacement :

  • Il est situé sur la Memory Card dans un répertoire spécifique à la zone de la console nommé respectivement BIEXEC-SYSTEM pour les modèles NTSC-J et BAEXEC-SYSTEM pour les modèles NTSC-U.
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  • Il n’en existe pas pour les modèles européens

 

  • Ce BIOS de remplacement vérifie la zone de la console avant de se lancer. Si un BIOS japonais est lancé sur une console US ou euro, la PS2 ne se lancera pas et vous aurez un écran noir. Le BIOS est donc zoné et effectue un contrôle sur la zone de la PS2.

 

  • Si le disque dur n’est pas détecté, le BIOS de remplacement est tout de même lancé. Mais il effacera systématiquement le « Your System Configuration » présent sur la carte mémoire. C’est le répertoire qui contient l’exploit.

 

  • Dans leur état actuel les fichiers du BIOS de remplacement ne sont pas exploitables. Ce sont des exécutables ELF cryptés et signés avec l'ID unique de votre Memory Card.
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  • Le BIOS vérifie le type de disque dur installé dans la PS2. Si celui ci ne dispose pas du firmware spécifique aux disques dur PS2, le BIOS de remplacement n’initialisera pas le disque dur et fera comme s’il n’y en a pas.

 

  • Ce BIOS contient au moins le driver pour le disque dur ainsi que certaine des librairies contenues dans les BIOS des PS2 SCPH-30000 et suivantes.

 

Le disque dur :

 

  • Les disques durs officiels PS2 sont des disques IDE Maxtor de 40Go estampillés « Sony ».
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  • Ils sont compatibles PC et fonctionnent très bien sur n’importe quelle interface IDE (interne ou rack)

 

  • Malgré le fait que ces disques fonctionnent partout, ils disposent d’un firmware spécifique à la PS2.

 

  • Tout disque ne disposant pas de ce firmware spécifique aux disques dur PS2 ne sera pas reconnu par le BB Navigator ou le HDD Utility

 

  • On ne sait pas encore si le firmware des disques Maxtor pour PS2 est placé dans une ROM flash ou sur les plateaux du disque dur (ou les deux, car ce sont des disques Maxtor).

 

  • Comme un disque dur PS2 fonctionne également sur PC ou MAC, il est à supposer que le firmware des disques dur PS2 contient juste une information précisant que c’est un disque dur pour PS2. Dans ce cas il serait facile d’appliquer le même firmware à un disque d’une taille plus importante ou d’une autre marque.

 

  • Le système de fichier est basé sur une fat EXT Unix. Le branchement d'un disque dur contenant une FAT PS2 sous un système Linux permet de parcourir et de déverrouiller certains répertoires inaccessibles en temps normal.

 

BB Navigator - HDD Utility :

 

  • Le BB Navigator est exclusivement japonais et refuse de se lancer et même de s’installer sur une PS2 d’une autre zone que NTSC-J
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  • Le HDD Utility américain refuse de se lancer et même de s’installer sur une PS2 d’une autre zone que NTSC-U
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  • Le BIOS de remplacement est exclusivement installé avec les 2 applications ci-dessus (BB Navigator ou HDD Utility).

 

  • Le BIOS de remplacement est exclusivement utilisé avec les PS2 au dessous du modèle SCPH-50000.

 

  • Le BIOS de remplacement est le même entre le HDD Utility et le BB Navigator. Seule l’application installée sur le disque diffère. De plus, chaque BIOS est zoné selon la console.

 

  • BB Navigator et HDD Utility ne prennent pas en compte le disque dur si celui-ci ne dispose pas du firmware spécifique à la PS2. (le message d’erreur indique que le disque n’est pas correctement branché).

 

  • Le BB Navigator et l’HDD Utility sont les seuls outils publics pour signer un disque dur avec le D.N.A.S.

 

  • Il est impossible de signer un disque ne disposant pas du firmware spécifique Sony.

 

  • l’échange de disque n’est pas possible. Si vous installez un BB Navigator japonais et que vous utilisez ensuite ce disque sur une PS2 US, le BIOS de remplacement ne lancera pas l’application. Il y a donc un contrôle effectué sur le disque dur et sur l’application installée sur celui-ci.

Le cas de FFXI :

Certains pourront se demander quel est le rapport avec ce dossier ? Eh bien, l’installation de Final Fantasy XI est liée de très près à l’utilisation du BB Navigator ou de l’HDD Utility. En effet, FFXI ne fonctionnera jamais si vous n’avez pas installé l’un de ces utilitaires. Ce jeu en ligne est bourré de systèmes de protection en tous genres et est sans doute le digne représentant de la protection ultime sur la console de Sony, ce qui a empêché de nombreux joueurs européens de pouvoir profiter de ce jeu en ligne sur leur PS2 européenne. Aux États-Unis le jeu est d’ailleurs vendu avec le HDD Utility car il est indissociable de celui-ci. Les informations qui vont suivre sont données à titre indicatif afin d’écourter certaines investigations. Il n’y a pas, à notre connaissance, de méthode pour jouer à Final Fantasy XI sur une PS2 ayant une zone différente du jeu. Voici ces quelques infos :

 

Il faut savoir que les messages d’erreurs donnés par le PlayOnline Viewer ne sont absolument pas explicites. Si par exemple votre disque dur n’est pas signé le message renvoyé sera une erreur réseau...

 

  • PS2 japonaise : le BB Navigator est requis pour jouer a FF XI, il doit être également mis à jour.

 

  • PS2 US : l’HDD Utility est requis pour jouer à FF XI.

 

  • Le PlayOnline Viewer et FFXI s’installent sur le disque dur et n’ont plus besoin de DVD pour se lancer.

 

  • FFXI ou tout jeu utilisant le PlayOnline Viewer ne se lance pas directement. Chaque jeu s’exécute au travers du PlayOnline Viewer.

 

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L’installation du PlayOnline Viewer vérifie plusieurs paramètres avant de s’installer :
  • La région de la console via le BIOS de la PS2

 

  • La signature du disque dur, signé ou pas et pour quelle zone.

 

  • Un double check sur le lancement du CD.

 

  • La carte mémoire, si aucun BIOS de remplacement n’est installé, l’installation se stoppe.

 

  • Les dossiers d’installation ne sont pas lisibles directement (via un launcher par exemple).

 

  • Un FF XI japonais installer sur un disque dur signé et utilisé sur une PS2 US ne fonctionnera pas, et inversement. L’échange de disque dur fait donc l’objet d’un contrôle, non pas par le PlayOnline Viewer mais par le BIOS installé sur la carte mémoire.

 

  • Le langage du jeu se détermine par rapport à la zone de la console, un comble, il est donc impossible de changer le langage du jeu (anglais - japonais) une fois celui –ci installer.

 

  • Un compte créé à partir d’un jeu japonais est utilisable pour jouer sur PC ou XBox 360 ou sur une version US, mais ne peu pas être accéder pour modification (info perso, paiement, option de jeu supplémentaire…) sur une version autre que japonaise. Si un opérateur de la hotline de FF XI essaye d’accéder à votre compte il aura les infos en japonais. Comme si les gars de Square-Enix ne pouvaient liés les deux base de donnés…

Marketing, dollars, et manipulation

Nous terminerons ce dossier en précisant que les informations contenues ici ne sont pas nouvelles. En effet, elles sont connues depuis le début par la scène du développement amateur. Mais pour des raisons qui les regardent, ils n’ont pas cru bon d’exploiter ces fonctions de démarrage offertes par la PS2. Laissant le marché libre aux modchip et autres solutions alternatives plus ou moins efficaces. Il est vrai qu’il existe une certaine hypocrisie en ce qui concerne l’exploitation alternative d’une console et notamment la PS2. Tout au long de la vie de cette console on a vu fleurir de nombreux outils, dont le très célèbre HD Loader qui, même au Japon pays relativement discipliné en ce qui concerne la copie, a eu un fort succès. Dès lors, pourquoi tolérer les nombreux modchip, les utilitaires de swap, l’installation de jeux sur disque dur alors qu’il existe une solution beaucoup plus simple et saine pour la console ? Pas de démontage, pas d’exploitation de faille ( reste à déterminer ce que l’on considère comme une « faille » ) rien qui puisse bloquer un utilisateur voulant utiliser sa console d’une façon différente. Vouloir compliquer les procédés d’utilisation pour limiter les dégâts (tout le monde n’est pas en mesure d’installer un modchip ou un exploit) mais tout de même accepter des outils uniquement destinés à la copie de jeu (HD Loader) relève simplement d’une hypocrisie de la part des développeurs. C’est aussi le but de ce dossier, fournir à tout ceux qui le désirent des informations jusque là connues par une petite poignée de développeurs pensant à juste titre protéger le marché du jeu vidéo sur PS2.

 

Ces informations pourront peut être servir à la conception de ce que l’on pourrait nommer l’outil ultime servant à la fois aux développeurs amateurs en leur simplifiant leur environnement de développement et aux joueurs en leur évitant de laisser des fortunes dans l’installation d’exploit ou de modchip. Ainsi, il faut garder à l’esprit que ce système de démarrage existe depuis la commercialisation de la toute première PS2 jusqu'à aujourd’hui, que ce système n’a encore jamais été exploité par la scène homebrew PS2. Enfin, qu’il y a de fortes chances qu’un outil similaire sorte pour la fin de vie de la console, on vous le présentera sans doute comme la plus grande découverte, l’outil qui réduira modchip et exploit au rang de dinosaures, l’ultime outil dont vous ne pourrez plus vous passer. Sachez qu’il était en fait prêt « depuis le début », mais que même au pays des pirates le marketing leur apprend qu’il ne faut jamais abattre toutes ses cartes d’un seul coup.

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