Ne soyez pas avares en émotions. J'attends les grands manitous Joker, la femme de Joker, Dr.Wily et Neo, Pxl et tous les autres au tournant. Oui, Neo, toi aussi, je t'inclus dans le lot, car je n'ai jamais vraiment su avec quoi tu as commencé. Je fais un copier/coller de ce que j'ai déjà écrit sur Gamekult pour vous montrer le "bon" exemple. A vos claviers. TRES TRES TRES BONNE LECTURE, JE DONNE UNE SUCETTE A CEUX QUI LISENT TOUT EN ENTIER. COURAGE, JE SAIS QUE VOUS POUVEZ Y ARRIVER ^^
J'ai balbutié avec les jeux vidéos en allant jouer chez des amis de mes parents, ça avait commencé avec Prince of Persia sur PC à l'époque. On devait être en 1989-90, et je scotchais sur ce petit perso blanc qui courait au-travers de couloirs incessants, le premier soldat nul à 3 triangles qu'on tue direct sans réfléchir en appuyant trois fois de suite sur le bouton de l'attaque à l'épée, le petit jingle qui retentit quand on a battu le garde, le fameux niveau 6 avec le gros bonhomme, où il fallait faire un jeu d'esquives de malade pour parvenir à le battre. Au niveau 9, je crois, où il fallait franchir pas mal d'écrans avec une grille qui se fermait progressivement en dernière étape... Les scies tranchantes qui me traumatisaient et me stressaient, ce son métallique a été un cauchemar pour moi car je découvrais avec horreur le fait que mon corps puisse se faire trancher, les piques où on s'empâlait. Mon Dieu, je n'ai jamais fini ce jeu, mais mine de rien, je m'en rends compte maintenant, il m'a super marqué.
Comme autre jeu épisodique qui m'a super marqué avant que je commence ma "carrière" vidéoludique, il y a eu aussi Battle Chess que j'ai aussi vu pour la première fois chez d'autres amis de mes parents, et j'ai voué un culte pour ce jeu, à tel point que je voulais avoir le même bâton que le fou et qu'on m'en fabrique un. Ca collait bien avec le trip "Les chevaliers du Zodiaque" de l'époque. Pour ceux qui connaissent pas Battle Chess, le principe était que c'était un jeu d'échecs classique, mais lorsqu'on mangeait une pièce, les deux pièces se "battaient" sur la petite case, et l'animation était vraiment sympa, alors imaginez toutes les animations possibles quand une pièce mangeait l'autre, c'était vraiment génial, je regrette ce jeu en écrivant ces lignes . J'étais vraiment émerveillé, je me rappelle du combat des tours entre elles qui sont représentés par des géants en pierre, des fous qui électrocutent, de la reine bien fourbe,... Non vraiment, pour un môme de 8 ans qui commençait à adorer les échecs, c'était le jeu ultime.
Mon beau-frère m'avait fait découvrir Fruity Franck aussi avec lequel j'avais beaucoup joué, mais je sais pas sur quelle bécane, il avait copié pas mal de jeux sur les disquettes 3"5, et c'est comme ça que j'ai connu mes premiers jeux vidéos lol. C'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui, j'en suis à l'antithèse à vouloir absolument l'original . Un jeu qui m'a marqué aussi a été "Ski or Die", y avait des épreuves auxquelles je ne comprenais rien, mais je me serais rappelé avec émoi, une crise de rire aux larmes avec ma soeur qui voyait le mec faire un saut improbable et qui survolait maisons, sapins, pistes de ski, le mec sans resquiller, c'était un sprite qui bougeait pas, mais quelle grâce, et c'est vrai qu'avec du recul c'était bien poilant. La bataille de boules de neiges était sympa aussi comme épreuve. Bref, de bons souvenirs à jouer avec ces jeux. Oh gosh, j'ai failli oublier, j'étais ultra fan de Carmen San Diego, à chercher le voleur avec les indices, le petit bruit des pas quand tu allais visiter musées et autres pour récolter des témoignages, etc... quand tu te "cultivais" à lire les descriptions des pays qu'ils faisaient, etc... Quand j'y repense, c'est un ancêtre de Phenix Wright pour moi, et c'est peut-être pour ça que je suis accroc à ce genre de jeux, où il faut lire pendant des plombes .
Bon, après tout ça, je me disais qu'il fallait que j'aie une console, et j'avais demandé à mes parents une Game Boy (le célèbre mythe s'il faut dire un ou une Game Boy d'ailleurs). C'était le bon vieux temps, je devais avoir 10 ans, j'étais en CM2 vers le mois de mars avril. A l'époque, dans la petite commune de Chantonnay en Vendée avec ses deux supermarchés légendaires : Super U et Intermarché. A l'époque, je me souviens très clairement qu'on trouvait le Pack Game Boy avec câble link, jeu tetris, écouteurs à 690 F (c'est vrai que les consoles étaient complètes à l'époque pour reprendre un autre kulteur), et à Intermarché, je l'avais repérée à 590 F. Je devais avoir dix ans quand j'ai eu ma première console de jeux, ça devait donc être en 1991. De nombreux jeux m'ont marqué sur cette console, j'avais adoré Double Dragon sur Nes quand je jouais à la Camif de Niort où y avait des bornes en démo, c'est pour ça que j'avais eu le 2 sur GB, je ne sais même plus qui m'a offert ce jeu, les boules. Bref, j'étais surpris au début car pas la même ambiance tout à fait, peut-être due à l'écran monochrome. Mais bon, une fois ce cap passé, j'avais adoré, surtout quand les ennemis étaient à terre, et qu'on sautait sur eux avec un bruitage d'écrasement terriblement significatif. Marble Madness m'a également beaucoup marqué : un jeu où on incarnait une bille dans un monde en 3D isométrique, je me suis arraché plusieurs fois les cheveux sur ce jeu, tellement il était chaud à manier, mais quand je repense à la musique du niveau 3, je lui pardonne. A l'époque, mon cousin s'était acheté une Game Boy peu après moi, et on jouait en mode link à Tetris à fond, seul jeu qu'on avait en commun qui se jouait à deux. Mais grâce à lui, car il me prêtait ses jeux, j'ai pu essayer un de mes jeux fétiches de la première Game Boy, j'ai nommé Castlevania. C'est simple, je crois que c'est avec ce jeu que la musique dans un jeu vidéo allait être un élément primordial. Y avait que 4 niveaux mais franchement, avec les écouteurs, la musique des 4 niveaux était sidérante, entraînante, et le jeu était bien foutu aussi : les sols qui descendent et qui remontent dans le niveau 3, les plates-formes mouvantes dans le niveau 4, les passages secrets uniques par niveau. J'étais fan. Il avait Solomon's Club aussi, mais il m'a moins marqué celui-là, pourtant les musiques sont restées en tête. Enfin, la Game Boy et sa musique, c'est toute une bible . La Game Boy a été aussi la seule console où j'ai fait des pseudo-crises d'épilepsie (qu'on a qualifiées de spasmophilie par le médecin) lorsqu'on était parti en Espagne, que tout le monde dormait dans la voiture et que moi, je jouais à la lumière d'un lampadaire, car l'écran était rétroéclairé aussi, donc c'était suffisant. Mais bon, le lendemain, après avoir repris la route et après un chocolat douteux, je dormais, et j'ai senti tout mon corps trembler, avec une sensation d'asphyxie et des oreilles qui bourdonnent pour finalement m'évanouir. Mon père s'était arrêté, alerté par une de mes soeurs, une bonne claque, du vomi de chocolat, et j'étais reparti comme en l'an 40. Plus de peur que de mal, mais bon, suite à ça, la diabolisation du jeu vidéo était déjà ancrée dans la famille. Déjà que c'était pas le top avant, et que mon beau-frère s'est mangé tous les reproches du monde à m'avoir fait découvrir le jeu vidéo par mes parents, il était mal parti pour devenir un gendre modèle.
J'avais une belle petite collec' de jeux et d'accessoires Game Boy. A l'époque, petite parenthèse, je fantasmais sur le kit loupe/enceintes de la première Game Boy que je n'ai jamais eu, mais j'ai au moins eu la loupe, et c'était sympa de voir les personnages grossis, même si elle me stressait car j'examinais attentivement si elle ne laissait pas de traces sur le plastique de la Game Boy à force de la mettre et de la retirer. Mon côté maniaque était encore plus présent qu'auparavant avec l'ordimini où mes fiches étaient classées par numéro. Je rigolais pas avec mon monde structuré à l'époque, un vrai psychopate. J'avais aussi une petite malette Game Boy toute de plastique où je pouvais ranger divers jeux et la console of course, mais j'avais un peu peur de cette mallette car rien n'était protégé, et c'était la croix et la bannière pour enrouler les fils, je me souviens. Ah oui, et j'ai eu le kit adaptateur/batterie à l'époque aussi, c'est vrai. Je ne pense pas que c'était de l'officiel, quand j'y repense, c'est vrai que j'ai très peu acheté. Mon Dieu, comment j'ai pu oublier de parler de mon deuxième jeu culte sur la Game Boy : Kid Icarus. Ce jeu était génial, des bonnes musiques, une customisation du perso progressive, bref, je sais pourquoi j'aime Devil May Cry aujourd'hui. Kid Icarus sur Game Boy, une perle qui a fait que je me suis intéressé à la mythologie grecque par la suite. Jeu fantastique !!!!
Et donc, un jour, je me suis séparé de ma Game Boy. L'heure était venue pour moi de jouer dans la cour des grands. Un an plus tard, à Noël 1993, je me voyais offrir le pack Megadrive 2 avec Aladdin. Et là, mais là, ça a été la claque. Au déballage, j'étais tout fébrile, j'avais une télé dans la chambre en haut où on a installé le tout. J'étais tellement taré à l'époque que pour faire plus joli et authentique, j'avais mis un petit coussin vert au-dessous de la Megadrive 2. Heureusement que c'était du matos solide car c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire pour une surchauffe éventuelle... Ma PS3 d'aujourd'hui n'aurait pas résisté longtemps lol. Aladdin... Déjà, j'avais la satisfaction que le Aladdin Megadrive était mieux que sur Super Nintendo, c'était même une autre version, c'est dire... Bref, David Perry avait fait du bon boulot. L'équipe Virgin était synonyme de qualité quand on y repense. Le problème, c'est que j'y jouais une fois par mois car les parents m'avaient interdit d'emmener la console à Marolles-les-Braults, petite commune où on habitait car c'est là où mes parents travaillaient et où je faisais ma scolarité. Ma console était à ma maison de campagne, j'étais triste lol. Mais bon, à chaque fois qu'on allait à la Jarne, ma maison de campagne donc, c'était synonyme de grand bonheur pour moi, imaginez qu'on devait se taper 4 heures de route le vendredi soir (on arrivait à minuit et des brouettes) et qu'on repartait le dimanche soir vers 19h ou 20h. Il me fallait deux jours pour avoir ma dose d'enchantement. Après avoir fini, refini, surfini Aladdin, pléthore de jeux y sont passés : le Roi Lion, Cool Spot, La Légende de Thor (mention spéciale pour celui-là), tous les Sonic, dont le Sonic et Knuckes couplé avec Sonic 3 m'a fait passer des heures et des heures dessus, les méga émeraudes dans la seconde partie du jeu, le super knuckles, le super tails, le super Sonic qui étincelle de mille feux, mes meilleurs moments de plate-forme à n'en point douter furent ceux là : Sonic et Knuckles couplé avec Sonic 3. Les musiques me transcendaient, la musique de la neige dans sonic 3, la musique de la caverne de feu dans sonic et knuckles tout comme la musique du sanctuaire, les niveaux bonus qui atteignaient une vitesse de tarée quand tu ne trouvais pas ces satanées boules bleues, encore plus dans le dernier niveau bonus où tu devais jouer au millimètre carré en reculant, puis en réavançant, non, c'était vraiment titanesque. Comment il fallait être fou pour programmer un jeu à l'époque pour que les programmeurs sachent là où on allait passer des heures et des heures à résoudre le problème.
Par la suite, il y a eu une longue période, très longue période de Super Street Fighter 2 que mes parents m'ont payé super cher en neuf dans un Auchan du Mans, je crois, il devait coûter quelque chose comme 549 F, un truc comme ça, ce qui était clairement une fortune, comparé aux 349 F habituels pour un jeu Megadrive. S'il y avait bien un jeu qui me faisait avoir envie d'une Super Nintendo à l'époque, c'était bien ce satané Street Fighter 2. Le nombre de fois où je bavais pendant que mes parents allaient faire les courses devant la borne de démos avec des mecs plus vieux que moi qui jouaient (j'avais 10 ou 11 ans, je le rappelle). Un jour, la manette était enfin libre à la borne de démo, un mec qui se la pétait me propose de jouer, je prends dhalsim (j'ai un doute sur l'orthographe), et hop, c'est parti. J'ai toujours reproché les boutons de tranche sur la manette SNIN pour jouer à Street, j'ai toujours préféré les boutons alignés de la manette Sega. J'étais un novice, je ne savais pas que les pieds et poings forts étaient sur les boutons de tranche par défaut. Bref, avec son allonge de taré, j'ai foutu une volée au mec de 15 ans avec Dhalsim, moi, un gamin de 10-11 ans. Je sais plus qui le mec avait pris, ma victoire était trop grande, je me suis dit qu'une telle gloire en moi était insoupçonnée. Ce jeu, il est juste incroyable pour avoir ce sentiment de plénitude intérieure. Bref, sur Megadrive, avec le Super Street Fighter 2, j'étais vraiment déçu des musiques au début, j'ai toujours adoré celles du premier de la SNES, et là, c'était pas pêchu pour un sou, la musique de Ken n'avait pas de patate. Mis à part ce défaut, le jeu était maniable, les bruitages pétaient bien, bref, c'était parti pour des heures et des heures de jeu. Pour le fun, j'ai fait tous les niveaux de difficulté en mode hyper (combattre tous les combattants donc) avec tous les persos. Je ne me suis jamais lassé. Et quand mon frère aîné (j'avais 13 ans, il devait en avoir 30) venait jouer contre moi, c'était encore mieux, c'était un novice mais ça me faisait super plaisir qu'il vienne jouer contre moi, il prenait toujours Bison et pratiquait que sa balayette en glissade. Un jour, c'était incroyable, le décompte du round commence, j'avais Ken, il fait sa balayette classique, et je fais le hurricane kick pile poil au moment où Bison est à portée pour des dommages maximaux. Ce jour là, c'était jouissif, mais bon, Bison n'était pas tombé dans les pommes car c'est un camé, et il était donc très résistant, mais ça aurait été un autre perso, il avait les étoiles direct. Ce qu'il y avait de marrant avec mon frère aussi, c'est qu'il jouait en faisant virevolter la manette dans tous les sens, il alliait le geste à la croix de direction, c'est pour ça qu'il a adoré la Wii d'ailleurs . Mais bon, à l'époque, c'était pas encore d'actualité. C'était à cette même époque où la femme de ce même frère, qui est le type-même contre les jeux vidéos et qui interdit à ses enfants d'avoir une console (oui, j'ai essayé d'en redonner une pour qu'ils s'amusent, une petite saturn avec un bomberman, jeu que mes nièces et neveux adorent, et c'était un non catégorique, j'étais super déçu, et ça remonte à Noël dernier), jouait à fond à Columns avec le Mega Games 1 (j'ai été con d'avoir refilé ce jeu vu que y avait des gens de la famille qui y jouaient, en plus j'adorais les musiques de hang on). Le pire, c'est qu'elle était très douée à Columns, meilleure que moi, une fois, elle a bien dû rester deux heures face à l'écran dans la même partie, j'en revenais pas, même si bon, je sais, Columns, ça se goupillait toujours bien au niveau de l'arrivée des pièces. Et puis, Columns, son ambiance ésotérique avec ses musiques d'église (ça m'a toujours donné cette impression lol), c'était sympa. Avec mon beau-frère aussi, je me souviens, celui qui m'a fait découvrir les jeux vidéos donc, on faisait très souvent du World Cup Italia 90. Ah, ce jeu, il était tout pourri, mais qu'est-ce qu'on s'est marré avec. On marquait des buts à tous les coups en prenant bien les cages en diagonales et hop, le gardien était toujours trop court pour rattrapper le ballon. C'était le bon temps des étés endiablés avec les batailles d'eau, les couchers de soleil sur la terrasse, les cahiers de vacance chiants comme la pluie, qu'on allait chercher les réponses discretos dans le bureau de sa mère pour les finir plus vite et passer à autre chose, mais en même temps, c'était le genre de corvée qui faisait retrouver encore plus avec délectation sa console favorite. Qu'est-ce que c'était bien, putain, qu'est-ce que je regrette ce temps... Maintenant, avoir une PS3 à 600 £ ne m'a rien fait à l'ouverture, j'ai vraiment plus cette étincelle d'antan, car maintenant, je connais, j'ai l'impression d'être un vieux routard qui sait comment ça marche, du coup, mon émerveillement est moindre. Quelqu'un a parlé de Bubsy, ma soeur était fan de ce jeu, le seul jeu auquel elle a joué suffisamment longtemps pour accrocher. Elle sautait dans tous les sens quand on maintenait enfoncé A pour que Bubsy plane partout. C'est vrai que Bubsy, c'était un putain de jeu stressant car ce chat à multi expressions courait vite, on savait pas où on atterrissait, et ces cons d'extraterrestres dont j'ai oublié le nom, et les pelotes de laine. C'était un jeu agréable mais que je trouvais quand même répétitif. J'étais content aussi car je crois que le 2 est sorti que sur Megadrive, tout comme le Mister Nutz 2, je me rappelle que j'avais associé ces deux jeux dans mon esprit rien que pour ce point commun lol. J'étais déjà fan des comparatifs SNIN/Megadrive, que voulez-vous... Et c'était souvent avec dépit que je constatais que les conversions étaient souvent meilleures sur SNIN. Pourtant, 14 ans plus tard, quand j'ai entendu pour la première fois, les versions SNIN de Cool Spot et Mister Nutz, je me suis dit, C'EST QUOI CA ? Le portage MD de Mr Nutz avait eu lieu après, mais plein de bruitages avaient été rajoutés au vol, ce qui rendait le jeu plus vivant. Sur Snin, je trouvais le jeu super vide sans les bruitages que j'avais toujours connus sur Megadrive. Pareil pour Cool Spot, en écoutant la musique des niveaux bonus, j'étais comme un fou sur Megadrive, j'avais limite envie de danser devant mon écran, et je me battais pour avoir les chronos pour faire durer cette musique géniale, et LA, sur Super Nintendo avec ses 13 voies et 8 octaves dont j'avais lu la supériorité n'importe où, ben j'ai été super déçu !!!! Comme quoi, c'est dingue de constater que pendant tout ce temps, je préfère les versions Megadrive de certains jeux qui ont bercé mon enfance, et objectivement, pour les deux jeux en question, ils avaient une meilleure sonorité sue Megadrive. Après, ils pouvaient être plus lisses, plus fins, plus colorés sur Snin, peu importe, c'était marrant d'être en porte à faux après 12 ans. Une sacrée époque...
Ensuite, ce fut la période "Dr Robotnik means bean machine" ou le Puyo Puyo de la Megadrive. Ce jeu était fantastique dans le sens où tu détestais vraiment tes adversaires de l'ordinateur, surtout que la difficulté était super bien dosée. En solo, tu pouvais bloquer au niveau 6 contre le personnage de Grounder, je crois, un robot qu'on trouve dans le dessin animé de Sonic, dont le design de tous les adversaires de ce jeu se sont inspirés. Ca, c'est un jeu culte avec un ami à moi, qui est mon meilleur à l'heure d'aujourd'hui car on s'est retrouvé à faire nos études à Nantes, alors qu'il était de Sarthe, où j'ai habité pendant trois ans. Tous les vendredi soirs, dans la ville de Mamers et en ayant à l'esprit que je prenais toujours le dernier bus scolaire ce soir-là (c'était la veille du week end après tout), on rentrait du collège ensemble. Au début, c'était occasionnel, puis au fil du temps, c'est arrivé toutes les semaines, ma petite session jeux sur Megadrive chez mon meilleur pote. Arrivés chez lui, je lui mettais ses poubelles à l'entrée, car ça le faisait tout le temps chier, alors que c'était pas grand chose à faire, on montait au premier étage dans la chambre de son frère et on se faisait du Puyo Puyo qui venait de la Sonic Compilation. Et les Youpi, et les Hiha, on ne se lassait jamais de les entendre, c'était vraiment un jeu addictif. On criait : "Noooooonnnnn, pas Hihaaaaaaa" ou encore "Nooooooooonnnnn, pas les têtes rouuuuuges !!!!!!!", bref, un vocabulaire parfaitement adapté à la situation pour ceux qui connaissent, au plus grand dam de son père qui était médecin et qui nous engueulait à cause du bordel qu'on foutait pendant ses consultations car son cabinet était au rez-de-chaussée. C'est l'époque où ce même ami m'a prêté Acme All Stars, un jeu avec les persos de la Looney Toon où on jouait au basket, au foot, au bowling. Il était vraiment bien ce jeu, avec des bottes secrètes pour chaque perso, et un gameplay bien accrocheur. J'ai toujours rêvé de jouer à 4 à ce jeu, mais je n'avais pas de quadrupleur, alors je n'ai jamais pu me livrer à cette expérience. Pour la petite histoire, c'est le frère de mon meilleur ami qui m'a revendu Shining Force 3 et Panzer Dragoon Saga sur Saturn et en état nickel de surcroît pour une bouchée de pain, comparé à leurs cotes d'aujourd'hui. J'avais dû payer le tout 400 F. Faudrait que je redemande, tiens. Que de bons souvenirs sur cette bonne vieille Megadrive, y a pas à dire, ce sont des choses qui marquent.
Par la suite, j'ai oublié d'en parler, et je me devais de le mentionner, j'ai fait un échange définitif de Super Street Fighter 2 contre Streets of Rage 2. A l'époque, l'échange était à mon désavantage, mais aujourd'hui, Streets of Rage 2 cote plus que SSF 2 .
Streets of Rage 2... Ah là là, je capte pas que ton frère ait jamais aimé ce jeu, Kenshiro !!! Certes, le gameplay a complètement changé par rapport au 1, mais honnêtement, il est tout aussi jouissif, les bottes sur le bouton A, les deux fois avant plus bouton B, le casse reins de Max qui fait qu'à la fin si tu l'as eu tout le long du jeu, tu as un scoring de malade !!!! Les vies disséminées à des endroits vicieux, les musiques à en tomber par terre et qui font que tu sais pourquoi tu as une Megadrive (la musique du niveau 5 délicieusement jazzy et mélancolique m'aura fait un effet des années et ça dure encore), et que dire des bruitages qui percutaient enfin impeccablement. Non, Streets of Rage 2 avait quand même super progressé, y a pas à chier. Que dire aussi des bugs quand tu prenais des ennemis en sandwich (particulièrement les Big Ben et autres) avec Axel et Skate, tu leur bousillais une barre de vie avec ce bug de la "multibaffe", les noms complètement absurdes des boss (notamment Abadede...), le mode mania, où les ennemis sont en mode turbo et te tournent autour comme des mouches pour pas que tu les touches, les 9 vies qui allaient de pair, et hop, c'était parti pour au moins 4 heures de jeu intenses, et le moment où tu perdais toutes tes vies dans l'ascenseur du niveau 7 avec ces foutus robots de pacotille (4 ou 5 en même temps en mode mania, rafraichissez moi la mémoire

Streets of Rage 2, un jeu décidément mythique !!! Dommage pour la censure de la culotte de Blaze sur la version ricaine, elle était bien sympathique .
Passons à l'après Megadrive. Et ma foi, c'est un terme fort mal choisi car un an après ma Megadrive 2, à Noël 1993, si je me rappelle bien, ça y est, j'ai mon magnifique Mega CD 2 (1990 F à la sortie quand on y repense, flippant... mais ce n'était pas à la sortie là, juste un rappel) avec Road Avenger.
Avant de partir dans un discours grandiloquent à l'égard de cette console, il faut savoir qu'au tout début, avant même d'avoir une Megadrive 2, j'étais plus chaud pour avoir une Super Nintendo, car l'effet Street Fighter 2 me faisait saliver, et le prime, je le trouvais pas folichon, s'il était déjà sorti... Vous m'excuserez pour le peu de souvenirs des dates... Mais mon beau-frère, à qui je peux être reconnaissant aujourd'hui, m'avait dit : "prends la Megadrive, Sega prépare un gros truc et va sortir une extension CD ROM pour la Megadrive, et le CD-Rom, c'est l'avenir". Bref, c'est en écoutant ces paroles pleines de sagesse que je lui ai donc fait confiance, et je ne le regrette pas aujourd'hui... C'est dingue, une discussion d'une minute, le choix d'une marque pendant une vie, et même les meilleures années pour un ado qui joue sur console, l'effet "fac" calmant net le rêve et ramenant l'imaginaire à la "dure réalité"...
Enfin... Noël 1993, ma grosse boîte et lourde pour mes petits bras de 12 ans, avec un joli paquet cadeau autour. Dans l'heure qui suit, après l'ouverture de minuit, mon beau-frère qui avait peut-être 25 ans à l'époque, hein, me monte le truc car le bricolage et moi, ça a toujours fait deux, on s'est demandé ce qu'était cette plaque électromagnétique bla bla, on a un peu forcé pour encastrer cette Megadrive 2 dans le Mega CD, et à ce moment précis, je repensais au petit fascicule du Mega CD que j'avais eu au Sequence News de la Roche sur Yon en Vendée (qui fut pendant longtemps le seul mag de jeux sur la Roche sur Yon, quand on voit qu'il y en a au moins trois aujourd'hui et que Sequence News est mort, c'est dommage...) où on voyait la tête d'un pilote qui devait venir de Tomcat Alley probablement et qu'il y avait la petite intro de la trappe qui disait en gros : "Pendant longtemps, on vous interdisait d'ouvrir cette petite trappe avec cet avertissement : do not remove, il est désormais temps d'accéder à une autre dimension...", le genre de phrases choc que nous, mômes de 12 ans, on adorait pour nous faire croire ce que l'on voulait bien croire. Bref, le montage fut terminé, et là, l'écran de présentation du Mega CD, classe, sobre, putain, trop bien, ça lit les cd audio, putain, trop bon, le son de la giclée de paillettes de Sonic sur l'écran Sega avant le lancement du jeu, ce son trop "lisse", c'est bien du Mega CD et pas les moches voix digits de la Megadrive. C'est magnifique pour mes oreilles. Génial !!! La galette de Road Avenger est en route, le logo Wolfteam apparaît sur ma vieille télé d'antiquaire à touches manuelles sur le poste où il n'y avait que 8 touches d'ailleurs. Je mate l'intro, j'écoute la musique avec les chanteurs un peu criards et c'est parti. Première partie, je ne comprends rien, je me ramasse la première bagnole au vol, et petit à petit, je comprends, je comprends de plus en plus, ah ouais, c'est du par coeur ce jeu en fait. Putain, ça devient chaud là. C'est quoi ce bruit de frein criard angoissant ??? Et ce ronronnement pire que si tu conduisais un tracteur pour bien te faire comprendre la différence entre A et B, au cas où tu serais bouché du genou...
Toujours est-il que j'ai adoré ce jeu, des scènes d'anthologie, du gros bordel partout, des cut scenes invraisemblables, c'était ça la force Road Avenger, et ce final assez chaud, et ses bonnes musiques de manière générale, j'ai adoré ce jeu que j'ai mis quelques temps à finir, car console à ma maison de campagne donc, j'y jouais de manière différée car sinon, forcément, je pouvais travailler moins bien, bref tout le monde connaît... Mais après deux mois, je le termine, et ce générique de fin au saxo synthétique, ben ça a très longtemps été un emblème symphonique du Mega CD. Mon beau-frère faisait du saxo à l'époque, et je voulais absolument lui montrer cette fin pour lui montrer ma vision enchanteresse du "saxo", me rendant pas compte à l'époque car j'étais un peu stupide que ce n'était qu'un synthé qui reproduisait le son d'un saxo et pas un vrai saxo. Bref, je n'ai pas eu la réaction attendue d'émerveillement auditif quand ma soeur et mon beau-frère étaient avec moi. Je m'étais fait chier à faire tout le jeu devant eux, et puis non, c'était normal quoi lol, pas de quoi s'extasier. Mais bordel, c'est mon Mega CD 2, elle est géniale cette console, c'est la console du futur. Bref, j'étais fada comme on dit dans "Jean de Florette".
Peu de temps après, toujours dans l'année 94, les beaux jours arrivent, et à l'occasion d'une ballade à la Roche sur Yon, la ville de ma primaire, et où Sequence News était un rendez-vous incontournable après le collège lorsque j'étais en 6ème, eh bien, ce magasin, deux ans après, a eu l'immense générosité d'accueillir quelques jeux Mega CD d'okaz, et pas des moindres. C'est ainsi que regroupant mes économies, j'achète le majestueux Sonic CD, et l'incroyable Ecco the Dolphin. Les deux pour 300 F sûrement. Bref, lors du trajet de retour, j'avais mon walkman récemment acheté tout pourri de marque Kasuga, et assez imposant comparé aux modèles Philips ou Sony de l'époque, et avec quatre piles aussi si mes souvenirs sont bons. Bref, je me suis dit : "tiens, si je foutais les cd dans le walkman pour voir ce que ça donne en attendant de rentrer à la Jarne (ma maison de campagne), et même si Sega le déconseille dans sa notice en disant que ça pourrait abîmer les hauts parleurs ou les écouteurs. Et c'est parti, découverte qu'à la première plage, il n'y a rien, je l'ai donc baptisée par moi même "la piste de programmation" sans savoir d'où j'avais sorti ça, et c'est parti, j'ai scotché sur les musiques tout le long du trajet, il me semblait avoir écouté Ecco the Dolphin en premier, et MON DIEU, QUEL ENCHANTEMENT !!!!!!!!! C'est simple, ce CD a été la BO que j'ai écoutée tout le long de mon collège lors de mes coups de blues, et j'adorais, c'était beau de se réfugier avec Ecco dans ses monde sous marins avec ces musiques fantastiques, surtout quand on sait que mon Mega CD était loin et que je n'avais comme consolation que ces plages audio pour me rapprocher spirituellement de ma console qui était à 350 bornes de là (j'habitais Marolles les Braults à l'époque, bled paumé dans la Sarthe). Pareil, lors de mes rédactions, j'écoutais les musiques d'Ecco, c'était magique. Pourtant, le jeu, je le trouvais difficile, j'avais fait les codes direct, pour faire les niveaux de fin, et quelques autres codes pour faire le monde de la préhistoire. Mais vraiment, je crois que ces musiques me résumaient à tort ce qu'était le Mega CD pour moi. Oui, je dis à tort, car ce n'était que de la "vulgaire" piste audio, et pour les puristes, ben, c'est pas la console qui produit les musiques, donc c'est pas exceptionnel. Moi, à l'époque, j'y connaissais rien, et dans la mouvance Robert Miles/X-Files/Zhi Vago, la mouvance Dream, eh bien Ecco a été un compagnon de choix car la composition des musiques est quand même pour moi un travail d'orfèvre, ce que je proclame même encore aujourd'hui. Et Sonic CD, que dire de Sonic CD ? Mon jeu culte du Mega CD, je l'ai joué, rejoué, rerejoué, rerejoué, je le connais sous toutes ses formes. La plupart que je connais qui a ce jeu ne le connait pas autant que je le connais, et ça me fait presque plaisir qu'ils soient aussi ignorants sur ce jeu. Bref, dans mes petits détails qui tuent, pour ceux qui se demandaient à quoi ça servait d'aller dans le passé ou le futur des stages, eh bien, je vais le révéler, on ne sait jamais. Y a deux façons d'avoir la "bonne" fin sur Sonic CD. La classique façon d'avoir toutes les émeraudes, c'en est une. Mais il y avait beaucoup moins classique, et nettement plus original, ce qui me faisait croire que je devenais écologique avec Ecco the Dolphin à côté, c'est qu'en allant dans le passé des actes 1 et 2 de chaque monde, il y avait deux objets qu'on pouvait détruire : un projecteur projetant un Sonic CD en hologramme qui faisait comme effet instantané de libérer des animaux dans tout le niveau, du coup, on était content de courir avec des cochons ou des oiseaux, ça ajoutait une touche soniesque, et le deuxième objet ressemblait à un radiateur électrique qui faisait que tous les robots du stage étaient détruits et laissaient apparaître les fameuses fleurs, typiques de ce Sonic CD, eh oui, c'était des fleurs maintenant qu'on libérait. Bref, si vous détruisiez ces objets consciencieusement dans chaque monde, vous aviez fait un ACTE 3 "Propre" où les oiseaux chantent, la musique est guillerette, c'est lumineux, y a la compagnie Creole, et la musique était souvent bien. Si vous ne le faisiez pas, que vous fonciez tête baissée dans le présent, à chaque fois, vous aviez un futur crade, avec le décor et la musique différents qui vont avec. C'est bien pour ça qu'au dos de la boîte, ils parlent de 70 niveaux différents, je crois. Bref, si vous faisiez un perfect et que vous ne chopiez pas les émeraudes, de cette façon, vous aviez quand même la vraie fin.
Mine de rien, ce délire a dû aller jusqu'à ma première, le délire de la musique du Mega CD que j'adulais. Pour vous dire, qui ne se rappelle pas de l'endurance en sport, où il fallait courir pendant 20 minutes et calculer son progrès en fonction des semaines qui passent. Eh bien, ma concentration était de mise, et je me disais : "putain, c'est vraiment chiant que mon walkman soit trop gros et pas anti-choc, car j'aimerais vraiment trop courir avec ma musique de Sonic CD dans les oreilles, avec la musique du niveau bonus, je vais péter les records..." Bref, je devais faire 12 tours au début d'un terrain classique, il faisait froid si mes souvenirs étaient bons, et les clés usb musicales et autres ipod n'existaient pas encore pour me faciliter les choses, alors oui, je devais me remémorer la musique dans ma tête pour qu'elle me serve de boost. Alors, imaginez, l'endurance, c'est cool au début, on court à son rythme, le prof nous dit le temps qu'on fait à chaque tour, et lorsqu'il dit 19 min 45 (on court 20 minutes, je le rappelle), là, C'EST PARTI !!! MODE SONIC CDDDDDDDDDDDDDDDD, chanson bonus dans ma tête, mode sprint enclenché, ne pas se relâcher pendant un tour. Je suis crevé, on s'en fout, j'imagine Sonic qui court comme un taré et qui essaye de dégommer les soucoupes, je cours, je m'essouffle, je fais mon sprint final, tout le monde s'était arrêté, mais non, moi, je devais me surpasser, c'était mon dernier tour, putain, le chrono est bientôt à la fin, bordel, je vais l'avoir cette dernière soucoupe, c'est bon, OUIIIIIIIIII, je l'ai eue, ouais, j'ai fini l'endurance, avec les félicitations de mon prof qui exprimait une certaine fierté vis-à-vis de mes gloires hebdomadaires (oui, je le faisais à chaque fois). Bref, Sonic CD a bercé mon adolescence comme vous avez pu le constater, et c'est mon jeu culte du Mega CD. Pour certains, c'est Shining Force CD, pour d'autres, c'est Night Trap, pour d'autres encore c'est Silpheed, pour moi, c'était Sonic CD.
Par la suite, dans mon âme de collectionneur, j'avais trouvé Ecco The tides of time, qui m'avait moins plu que le premier au niveau des musiques, mais qui, par la suite avait réussi à me convaincre. Mais j'ai dû le choper au début de la fac, ebay était connu, y avait plus aucune gloire à choper un jeu désormais. Dans mes dernières acquisitions Mega CD, car j'ai acheté à ma première année de fac (2000-2001 donc) un Mega CD Pal UK, j'avais fait connaissance avec Dr.Wily qui en avait déjà un, il m'en fallait un aussi, car c'était la classe. Bref, aujourd'hui, dans le grenier, j'ai plein de combos Mega CD qu'ils soient japs, euros, us et 1 ou 2 (dans le sens de pleins, 4 ou 5, faut que je me fasse une sélection en rentrant d'Ecosse pour voir ceux que je garde ou pas). Bref, là, en bandes sonores que je trouve dingues et se prêtant à l'imaginaire que j'aime, j'avais chopé Terminator à pas cher sur ebay. Et là, pareil, musiques de folie, dépressivement cyberpunk, je suis fan. Le jeu est sympathique sans plus, mais la musique rattrape incroyablement le tout. Ah oui, comment l'oublier celui-là aussi, j'y ai passé énormément de temps, et pourtant, il est pas si génial, c'est Microcosm, et ce jeu était dingue dans le sens, où il avait des pistes audio "inédites" dans le sens où elles n'apparaissaient pas dans le jeu. Bref, le compositeur avait juste fait des mélodies pour le plaisir d'en faire, je trouvais ça hallucinant, car j'ai fini le jeu, et je n'ai jamais trouvé les musiques contenues sur le cd audio. Petite anecdote, alors que je devais être sur une dissert' de français en train d'écouter cette BO de Microcosm sur le Mega CD, le son assez fort sur l'enceinte mono de la télé Grundig datant du début des années 80, je vois mon beau-frère se ramener, et faire le con à danser comme un blaireau en tapant du pied et en tournant. Bref, c'était clairement pour se foutre de ma tronche d'écouter une musique électro aussi naze, mais moi, j'aimais bien lol. C'est clair que la musique dans son sens rock, pop rock, hard rock, ou variétés internationales, je connaissais pas des masses, à part les Robert Miles et autres, j'étais resté dans cette mouvance, et le Mega CD était un complément parfait à cette mode de la techno qui en était encore à ses débuts.
Voilà, mon aparté sur le Mega CD s'achève. J'ai adoré et j'adore encore cette console. Détail que j'ai oublié, la musique du niveau de l'eau dans Sonic CD quand on est au présent m'aura fait faire des rêves sous marins de folie au sens propre comme au sens figuré. Quand je pense au Sonic CD Us où les musiques étaient ruinées, ils ont loupé un truc aux States en changeant la bande sonore en partie (chansons du passé exceptées)... D'ailleurs, le truc pas cohérent dans le Sonic Gems Collection où le Sonic CD est, c'est qu'il n'y a que la version jap qui a les musiques comme on les a connues en Europe, la logique aurait voulu qu'on les récupère aussi puisqu'en Europe, on a eu la bande sonore "jap" sur Mega CD. Et pourtant, sur les versions PS2 et Cube de Sonic Gems euro, c'est bien la version ricaine des musiques qu'on a récupérée... Les boules quoi...
Bref, cinq grandes années de ma vie, je pense, si ce n'est plus !!!! Les prochaines : 32X et Saturn si je suis motivé.
Merci et @ bientôt.