Rahh la la, vous faites bien la paire vous deux ! Entre un qui veux un projo HD pour projeter une image haute définition sur un drap et l’autre une TV LCD a l’image blafarde et au temps de réponse insultant pour tout jeu vidéo, vous me faite une belle équipe de fashion victims.
PXL --->
Tu dis "merci Sony" pour nous forcé d'acheter des systèmes HD. Mais ce trip a été initié et rabâché par Microsoft avec sa 360... Bien avant que la PS3 ne sorte.
Il me semble que Dr.Wily disait que les DLP étaient mieux.
A lui de confirmer.
Alors il existe 3 catégories de projo :
1. Le LCD : pas cher, flexible, et robuste. Par contre au niveau contraste, luminosité et qualité d'image c'est le pire du lot (attention l’image est quand même très bonne). Lorsque l'image est trop zoomé on aperçoit les pixels. Un faisceau lumineux émis par une lampe à l´arrière du vidéoprojecteur passe à travers un système de lentille qui décompose la lumière en trois faisceaux. Les trois rayons viennent heurter des miroirs qui les renvoient vers trois faces adjacentes d´un prisme en forme de cube. Devant les trois faces de ce prisme se trouvent trois matrices LCD, encadrées de filtres polarisés et de filtres de couleur. La première matrice est jointe à un filtre rouge, la seconde à un filtre vert, la troisième à un bleu.
Les cristaux liquides dans les dalles LCD suivent le même raisonnement que dans les écrans plats. Un transistor applique une tension variable de 0 à MAX. De cette tension dépend l´inclinaison des cristaux liquides. Les cristaux sont horizontaux, toute la lumière passe. S´il est à la verticale, la lumière ne passe plus, c´est un point noir. Entre les deux, ce sont les variations d´intensité de couleurs. Le prisme reçoit donc trois images sur trois faces, une rouge, une verte et une bleue. Il les assemble et fait ressortir l´image résultante par une quatrième face, orientée vers la sortie du vidéoprojecteur.
Il y a deux catégorie de LCD, le simple qui n’existe presque plus, et le tri LCD. PXL, c'est ce que tu as vu à Laval.
Les défauts du LCD sont surtout le temps de réponse et le contraste. Mais surtout leur résolution native. En effet, comme cette résolution est fixe, les appareils ayants une définition au dessous de celle du LCD auront une image baveuse.
2. Le DLP : Le principe des projos DLP est très impressionnant et très minutieux. Ils projettent une image analogique (en simplifiant) grâce à une matrice que l’on appel DMD ou Digital Micromirror Device. Ce n'est pas un écran LCD que l'on grossit à l'aide d'une optique, mais une image noir et blanc qui est colorisé à travers une roue composée des 3 couleurs RVB tournant au moins à 5400 TR/m. La DMD est en fait composée d´autant de miroirs que la résolution maximale du projecteur. Chacun de ces miroirs est mobile. Il pivote sur son articulation grâce à l´application d´une tension par des électrodes. En fonction de la position du miroir, la lumière se réfléchit vers la lentille de projection pour former un carré de la couleur du rayon. Plus fort encore : le miroir peut changé jusqu´à 10 fois de position par couleur pour en moduler l´intensité.
Mais l’image n’est pas encore formée. Pour qu’elle soit complète la puce DMD a besoin d’une roue composé d’au moins des 3 composante RVB et tournant a 5400 Tr/m. La lumière passant à travers cette roue est plus ou moins renvoyé par la DMD pour formé l’image.
L'image ainsi obtenue est naturelle, bénéficiant d'un contraste que même le meilleur LCD du marché ne peut atteindre (DLP bas de gamme contre LCD haut de gamme, c’est le DLP qui l'emporte quand même). Les couleurs sont vives (et non pas fluo comme celles des LCD). Et surtout, la fluidité de l’image bien plus naturelle qu'un LCD.
Il faut savoir que pour les DLP les critères de qualité sont les suivants (mis à part les classiques lumens, contraste et autres qui sont commun à tous les projos).
- La roue est composée d’au moins 3 couleurs RVB. Mais il arrive que certains constructeurs mettent plus de couleurs intermédiaire (pour l’Optima il y en a 7). Cela à pour effet d’avoir une image beaucoup plus colorée, naturelle et moins synthétique lorsque la source est numérique.
- La roue tourne au moins à 5400 tours minute. Mais certains projos DLP ont une roue qui tourne plus vite. L’Optima est à 7200. Il en résulte une meilleure fluidité de l’animation et une fatigue visuelle amoindrie. C’est à dire que les travellings ne saccadent pas dans les films
Par contre le DLP a des défauts inhérents à sa technologie ce qui en fait une véritable plaie pour certaines personnes ayant une sensibilité visuelle plus aiguisé que la moyenne.
- De nombreux témoignages d’utilisateurs montrent que le DLP donne des maux de tête à cause de la technologie de la roue. Le fait qu’une roue tourne devant les images afin de les colorés provoque une fatigue visuelle importante. Mais cela a tendance à disparaître avec les roues composées de plus de 3 couleurs et surtout tournant plus vite.
- Séparation des couleurs : certaines personnes (c’est mon cas) aperçoivent par intermittence la séparation des couleurs RVB. C’est l’effet arc en ciel, aussi appelé Color Breaking. Ce défaut propre aux DLP se traduit chez une minorité d’utilisateurs par une diffraction des couleurs à l’écran. Au lieu d’additionner les segments rouges verts bleus et blancs émis par le projecteur l’œil les voit légèrement décalés par rapport aux autres. Le simple fait de regarder l’image sous un certain angle (qui vari selon la personne) ou de bougé la pupille montre la décomposition de l’image en rouge, verte ou bleu. Ce problème est caractéristique des DLP. Si votre persistance rétinienne est faible vous serez confronté à ce genre de bizarreries. De plus, presque tout les utilisateurs constatent cette effet sur les films en noir et blanc ou très peu colorés.
4. Le CRT : cette catégorie de projecteur est celle qui offre la meilleure qualité d’image de très loin devant toute les autres technologies. Il utilise tout simplement trois tubes cathodiques rouge vert et bleu. Ces tubes sont mis en convergence afin de former l’image finale. C’est l’équivalent d’une TV géante à tube. L’image est lisse le contraste comme sur une TV à tube et la fluidité impeccable. C’est vraiment l’image parfaite. De plus, et cela est non négligeable, les projos CRT n’on pas de durée de vie des lampes comme les LCD car ils n’utilisent pas de lampe à haute pression, mais des tubes CRT. Du coup, pas besoin de dépenser 400 € à chaque foi que la lampe est usée. Ce genre de projo est idéale pour toute les sources d’affichage, surtout les anciennes consoles qui ont souvent une image dénaturé sur les projos d’une technologie différente.
Mais le petit paradis des projos CRT a ses contraintes et pas des moindre :
- Une fois installé, on ne peu pas le déplacer car un projo CRT est lourd et imposant (souvent plus de 15 Kg).
- Mais ce n’est pas le pire puisque si il est déplacé, ne serait-ce que de quelques centimètres, il faut refaire la convergence de toute les couleurs
- Ce qui m’amène au plus fastidieux : la convergence. Même si elle peu se faire de façon automatique, la plupart du temps l’utilisateur doit affiner les réglages lui même. Cette convergence s’effectue en alignant les trois couleurs R, V et B à l’aide d’une grille. Sauf que cette grille est composée d’au moins un 100ène de case. Chaque intersection de cette grille permet d’aligner les trois couleurs.
- Enfin ce genre de projecteur demande à être installer très prêt de l’écran en proportion de la taille d’image qu’il propose (pour une image de 5 mètres par 3 le projo doit être placé à environ 4 mètres).
Voilà les 3 technologies utilisé aujourd’hui. Les CRT tendent à disparaître pour le grand public car ils sont vraiment complexe à installer et ne sont pas transportable. Au vu des capacités et de son prix, L’Optoma dont on parle dans ce topic est un très bon produit. Reste à voir ce qu’il donnera avec les anciennes consoles. Je pense tout de même que le résultat sera bon car c’est un DLP. Cette technologie s’adapte bien aux anciennes sources vidéo.